Il se trouvait en ce moment dans cette heureuse position où le mérite peut espérer une indulgence qu'il n'éprouve qu'une fois et même qu'il n'éprouve pas toujours |
CONDORCET
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Haller. |
mérite |
Une substance qui se dilate par la chaleur, éprouve en se refroidissant une contraction ; lorsqu'une force qui tend une corde d'instrument vient à casser, la corde se retire ou éprouve une rétraction |
LEGOARANT
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rétraction |
Jupiter vous éprouve, mais il ne veut pas votre perte ; au contraire, il ne vous éprouve que pour vous ouvrir le chemin de la gloire |
FÉNELON
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Tél. IX |
éprouver |
Ce n'est qu'en comparant le sentiment de son état présent avec le souvenir de ses états passés, que l'être pensant juge qu'il est la même personne ou le même moi ; je veux dire que le moi qui éprouve actuellement une telle perception sent qu'il est le même qui avait éprouvé autrefois cette même perception |
BONNET
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Contempl. nat. IV, 13, note 6 |
moi |
Celui qui n'a point été éprouvé, que sait-il ? |
BOSSUET
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Politique, X, II, 7 |
éprouver |
Les réfractions que la lumière éprouve dans le cristallin |
VOLTAIRE
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Dial. 25 |
cristallin, ine |
Dieu nous éprouve en toutes manières |
BOSSUET
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Lett. Corn. 33 |
éprouver |
Mon coeur Éprouve à son nom même une secrète horreur |
VOLTAIRE
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Fanat. III, 2 |
éprouver |
En quelle nouveauté d'orage Ne fut éprouvé ton courage ? |
MALHERBE
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III, 3 |
nouveauté |
Certaines ardeurs qu'on éprouve dans la résolution d'une vie nouvelle |
MASSILLON
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Pâq. |
ardeur |
Pensez-vous avoir seul éprouvé des alarmes ? |
RACINE
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Andr. II, 2 |
éprouver |
Dieux ! que le crime seul éprouve enfin vos coups ! |
VOLTAIRE
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Oedipe, I, 3 |
éprouver |
Je sentis un frémissement d'amour que je n'avais jamais éprouvé |
ROUSSEAU
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Conf. VII |
frémissement |
C'est moi qui suis le Seigneur, qui sonde les coeurs, et qui éprouve les reins |
SACY
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Bible, Jérémie, XVII, 10 |
rein [1] |
J'éprouve une grande consolation dans mon malheur, c'est de me sentir parfaitement résignée |
GENLIS
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Veillées du château t. I, p. 106, dans POUGENS |
résigné, ée |
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transport |
LAMARTINE
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Médit. I |
tableau |
Eh ! qui n'éprouve hélas ! dans la perte commune Les tristes sentiments de sa propre infortune ? |
VOLTAIRE
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Orphel. I, 1 |
commun, une |
Et qu'enfin tout ce bois, éprouvé par les feux, Se durcisse à loisir sur ton foyer fumeux |
DELILLE
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Géorg. I |
éprouvé, ée |
Lisette, dont l'empire S'étend jusqu'à mon vin, J'éprouve le martyre D'en demander en vain |
BÉRANGER
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Infid. de Lisette. |
martyre |
Le grand Mogol l'avait avec succès Depuis deux ans éprouvé sur sa femme |
LA FONTAINE
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Contes, Mandr. |
mogol (grand) |
Je reconnais votre coeur au combat qu'il éprouve entre la reconnaissance et la tyrannie tripotière |
VOLTAIRE
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Lett. d'Argental, 10 févr. 1765 |
tripotier, ière |
Quand on s'est habitué à une vie de distractions, on éprouve toujours une sensation mélancolique en rentrant en soi-même, dût-on s'y trouver bien |
STAËL
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ib. XV, 3 |
distraction |
Si quelque transgresseur enfreint cette promesse, Qu'il éprouve, grand Dieu, ta fureur vengeresse |
RACINE
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Athal. IV, 3 |
enfreindre |
C'est comme un argent éprouvé au feu, purifié dans la terre, et raffiné jusqu'à sept fois |
SACY
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Bible, Psaum. XI, 7 |
éprouvé, ée |
Quoi qu'il en soit, depuis que je vous vois chez elle, Toujours de plus en plus je l'éprouve cruelle |
CORNEILLE
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Illus. com. II, 1 |
éprouver |
Le bonheur paraît plutôt le partage des riches qu'il ne l'est en effet, et la félicité est un état dont on parle plus qu'on ne l'éprouve |
VOLTAIRE
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ib. |
félicité [1] |
Les traitements que j'éprouve en ce pays sont trop contraires.... aux intentions du grand prince qui m'a donné cet hospice |
ROUSSEAU
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Lett. au marquis de Mirabeau, 12 août 1767 |
hospice |
Circé me présente cette boisson mixtionnée dont mes compagnons avaient éprouvé les terribles effets |
FÉNELON
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t. XXI, p. 421 |
mixtionné, ée |
Va te promener, la honte ! je veux rire et pleurer en même temps ; on ne sent pas deux fois ce que j'éprouve |
BEAUMARCHAIS
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Mar. de Fig. III, 18 |
promener |
Le roi [Henri IV manqué par Chatel] vit, et ce misérable.... Qui n'avait jamais éprouvé Que peut un visage d'Alcide |
MALHERBE
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II, 4 |
que [1] |
Aux âmes que Dieu éprouve.... et qu'il livre à tous les dégoûts et à toutes les sécheresses d'une vertu triste et amère |
MASSILLON
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Myst. Ass. |
sécheresse |
Pourrai-je moi-même me rengager sous les lois et la servitude d'un tyran dont j'ai éprouvé la dureté et la perfidie ? |
MASSILLON
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Paraph. ps. XXX, V. 6 |
servitude |
Ils souffrent ; mais la même main qui les éprouve les soutient, et ils ne sont pas tentés au delà de leurs forces |
MASSILLON
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Carême, Dégoûts. |
tenter [1] |
[Louis XIV] n'ayant point encore éprouvé les malheurs qui ternirent les dernières années de son règne |
D'ALEMBERT
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Apolog. de Clerm. Tonn. |
ternir |
Si quelque transgresseur enfreint cette promesse, Qu'il éprouve, grand Dieu, ta fureur vengeresse |
RACINE
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Ath. IV, 3 |
transgresseur |
Ma tête est plus pesante [par le vin] ; mes idées ne sont plus si nettes ; je n'ai jamais éprouvé cette diminution de moi-même dans mon pays |
VOLTAIRE
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Dial. 8 |
diminution |
Quand il se fait une douce dissolution, telle que peuvent avoir éprouvé ceux qui se sont quelquefois évanouis |
MALHERBE
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Lexique, éd. L. Lalanne |
dissolution |
Tout ce que la reconnaissance, l'amitié, l'amour peuvent inspirer de plus tendre, de plus passionné, je le ressens, je l'éprouve pour vous |
GENLIS
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Théât. d'éduc. l'Amant anonyme, V, 2 |
ressentir |
J'ai mille fois éprouvé, en entrant dans une église, un certain apaisement des troubles du coeur (pour parler comme nos vieilles Bibles) |
CHATEAUBRIAND
|
Italie, 90 |
apaisement |
Aussi est-il constant que d'arracher du coeur une passion, c'est de toutes les entreprises la plus grande et celle où l'homme éprouve plus de combats et plus de contradictions |
BOURDALOUE
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Pensées, t. I, p. 368 |
passion |